jeudi 23 juillet 2009

Florida... here we come !

Arrivée à Miami vers 15h, on récupère notre seabring convertible avant de se rentre à l'hôtel en mode cabriolet !
Miami s'apparente rapidement aux caraïbes au niveau du climat, pour ceux qui connaissent, et pour les autres, ma description vous éclairera rapidement; le temps de Miami ressemble au temps qu'on a à Paris, après 1 semaine de temps lourd orageux et sans pluie, le tout sous 35°C !
Entrée en matière niveau chaleur assez violent donc, ceci dit, ne nous en plaignons pas!

On dépose donc nos bagages à l'hôtel, avant d'aller dejeuner, dans un "All you can eat" brésilien (buffet à volonté). Pas trop cher et bon, on se remplit donc le ventre d'un lendemain de beuvrie !

Une fois la panse comblée, on rentre faire une petite sieste à l'hôtel avant de partir visiter Miami Beach, où on est surpris pas les bitch et la façon de se montrer des gens... nevermind, c'est coooooool quand même !

Rentré pour dormir, car lendemain on se levait tôt, on s'endort rapidement vers les 1.00am ! Mais juste avant, on réserve un restaurant de folie pour le lendemain soir !

Réveil musclé à 6h, on se prépare pour partir direction les Keys, l'endroit le plus visité en Floride!
Après une petite erreur de parcours, on trouve enfin le bon chemin, et on roule sous un soleil de plomb ! La découverte des Keys est un vrai succès, les paysages tous plus beaux les uns que les autres, s'enchaînent, et le vent apaise la puissance du soleil (non, nous n'aurons pas eu de coup de soleil).
On va donc se baigner sur Key West, la dernière des îles qui composent les Keys, où on se cache à l'ombre d'un palmier (comme sur les cartes postales, et photo à l'appui).
1.00pm, l'appel de l'estomac, ce qui nous entraîne vers un petit resto, dans la "ville", qui existe depuis 1909 !
L'après-midi bien entamée, on va visiter les différentes îles à la recherche d'un endroit plus cool pour dormir que le camping qu'on avait pré-réservé. On tombera sur un camp de nudiste avec l'affiche "only adults here", où des pontons d'où Val voulait plonger, avant de voir le fond de l'eau!
Finalement, la pré-réservation aura été utile, et nous installons donc la tente, sous un ciel de plus en plus sombre et gris... l'orage approche ! Tout d'un coup, on aperçois au loin une zone plus sombre verticale dans le ciel, et là je m'écris "une tornaaaaaaddddeeeee", et je sors mon appareil, comme tous les gens présents à côté (réflexe très intelligent, je sais).
La bébé tornade se dissipe (snif) et on termine la tente avant d'aller faire deux trois courses, puis de se rendre vers le restaurant réservé la veille.
Pour les courses, Kmart (concurrent de Wal'mart), on vient y acheter une boussole pour mettre dans la voiture (on verra plus tard qu'il y en a une électronique près du compteur...), et on repartira avec une addition 10 fois plus importante, à force de trainer dans les rayons et d'acheter des balles de baseball, une batte, un gant, et pour terminer, un ballon de football américain !
Direction le restaurant donc, un peu à la bourre, sinon c'est pas drôle, et on arrive juste à temps pour prendre la navette fluviale qui nous emène sur l'île privée du restaurant. Il s'agit d'un petit bateau qui s'apparente à un taxi de luxe dira-t-on.

Une fois sur l'île, on se fait installer, avec un service digne d'un Ritz parisien.
Menu coquet, et complet pour nous (entrée-plat-dessert-café avec apéro et vin), le tout dans un cadre incroyable; une table, sur une petite plage privée, avec des bougies, un piano en fond sonore, deux biches en libertée sur l'île qui sont venues nous voir (je leur ai donné du miel...non n'appellez pas Brigitte Bardot svp!).
Au final, on s'en tirera pour 360$ à deux (pas d'erreur), soit environ 255,32€ comme nous le fera remarquer un pote de Val. Aucun regret pour ce cadre et cette qualité de cuisine

Retour au camping (sacré transition) pour dormir, et Val n'ayant pas de matelas dans la tente, juste un minable petit duvet tout fin, je lui laisse la place pour lui tout seul, et m'allonge dans la voiture, avec tous les sacs dedans.
Au bout d'une heure, toujours pas endormi... TROP chaud, TROP lourd, TROP PAS de vent !
Je prends donc la voiture pour aller faire un tour et mettre la clim, en m'arrêtant chercher à boire, de l'eau fraîche, car l'eau de la douche et même des robinets du camping ne devait pas faire moins de 24°C !
Résultat, la voiture est fraiche, j'ai bu mon litron d'eau fraiche, je rentre donc dormir, sans ouvrir une fenêtre ou autre, mais une fois garé, je me retrouve confronté au fait que je dois aller donner une bouteille d'eau à Val (je suis trop cooooool) ou rester dans mon frigo et le laisser creuver.
Finalement je lui donnerai l'eau, et je serai accueilli comme un messie !

Lendemain, départ vers 10h, crever car on a pas dormi correctement, et direction le jet ski, où on en fera 1h chacun, et où on apprendra que la loi de floride interdit aux jets ski d'être à moins de 100m l'un de l'autre !
A force de faire le malin à vouloir retourner l'appareil dans l'eau, je finirai pas me faire auto éjecter de la bête, et j'en perdrai mes lunettes qui venaient de Little Italy!

On rentre donc vers Miami (4h de route), dans un autre hôtel, mais à Miami Beach cette fois, où on retrouvera le soir même un couple d'amis de Val pour aller diner dans un diner avec certainement la plus grande carte du monde, puis boire un coup rapide dans l'hôtel le plus chic de Miami Beach, où j'ai failli péter un cable.
Pour la faire courte, nous rentrons dans l'hôtel sans problème (en short tout de même !!!), et on traverse le bar, puis la terasse, puis on longe la magnifique piscine sous un éclairage tamisé et autours de laquelle on pouvait s'installer sur des lits blancs magnifiques, le tout pour arriver au bar de la piscine dirons-nous (ceci dit vu la suite, j'appelerai ça un bistrot).
Après avec pris les commandes pour tout le monde, je me dirige vers un barman, et lui dit d'un air sûr "3 gin fizz & 1 coke"... il me regarde et me sort le traditionnel "ID", ce qui fait qu'on lui sort nos carte d'identité et qu'il me répond, sûr de lui "no, I want a passeport".
Evidemment, je gueule, et je lui montre la date de naissance sur la carte, mais il ne lache pas le steack et me dit de voir avec son boss, qui était au bar et qui feignait de nous ignorer (et qui le fit également pendant 5 minutes pendant que je l'attendais). Le gros con vient finalement nous voir, sans la moindre volonté du monde, et nous redit qu'il ne veut que des passeports!
On abandonne donc cette idée débile de voiloir boire un verre servit par un gros abruti, et on va donc boire ce même verre à la terasse de l'hôtel, 100m plus loin, où personne ne nous emmerdera avec nos passeports ni nos ID !

On papotte et on finit pas tous rentrer chez nous car on est fatigué de la fausse nuit des Keys.

Le lendemain, dernière vraie journée à Miami, on va donc à la plage se poser un petit peu l'après midi, malgré quelques gros nuages dans le ciel...

Une fois la session plage achevée, direction la maison pour se préparer pour la soirée, et en premier lieu, la visite de Coral Gables, un quartier cool de Miami soit disant avec Julia et Max.
On galère un peu à trouver un resto, mais la ballade est sympa, au sein des quartiers résidientiels luxueux (avec de beaux et grands arbres dans la rue) et moins luxueux (avec des barreaux aux fenêtres). On s'installe dans un resto franco italien américain où on dinera bien, puis retour à Miami Beach pour prendre une glace, avant d'abandonner Julia et Max pour aller en boite avec Val !
On trouve une boire en 2 secondes, et la musique qui sort nous atire directement dedans (Red Hot Chili Peppers et Aerosmith), même si l'entrée est des 20$ et que le vigile me tend sa main pour me dire bonjour comme si on était pote depuis 2ans !
Le délire clubbin à Miami est incroyable; mis à part un dj set à chier, tout le monde est cool et détendu, personne ne te regarde mal, bien au contraire... Concernant les minettes (oui messieurs, je vous invite à aller voir par curiosité), elles sont généralement mignonnes, semblent très cochonnes, et trop allumeuses. On a vu nombre de filles frotter leur derrière sur des mecs de façon très explicite, tout en regardant insistement d'autres mecs passer (dont nous, évidemment!!!). Peu de rockeurs dans les parages, ce n'est pas du tout leur ville!

On repart donc vers 4h, un petit peu chaud avec les 2 verres qu'on a pris (+1 autre pour Micka avant de partir), et on tente de changer d'endroit en se dirigeant vers un hôtel luxueux à côté (suivez les cris des bitchs, cela vous guidera). Evidemment, on se fait recaller car pas de chemise, et surtout 2 mecs... dommage !
Dodo donc, mais juste avant, séances photos spéciales avec Val dans la piscine de l'hôtel, puis sur la plage (vous en verrez peut être certaines !)

Réveil à 10h, car il fallait libérer la chambre, on prend donc la route rapidement pour Orlando, mes cheveux, de plus en plus long, se salissant chaque miles parcourus à cause du vent (et je parle pas des noeuds, mesdemoiselles je vous comprends).

Arrivé à Orlando, on achète 2 tickets pour Universal pour 2 jours, et on arrive à notre motel où un père et son fils me proposeront du cheat en passant doucement avec leur 4x4 à côté de moi... ils logeront dans la chambre juste à côté de nous, au rez-de-chaussé, donnant sur la piscine du motel (voir le schéma d'un motel pour comprendre).
La faim nous atteignant, nous prenons la décision d'allez chez Booba Gump, la chaine qui est née grâce à Forest Gump ! Résultat: repas de crevette, mais bien sympa !
A la sortie, comme le resto se trouve dans le CityWalk Universal (en gros un "parc public" avec plein de resto/boutiques, juste avant l'entrée des deux parcs), on ira voir Bruno, qui surpassera tout ce que vous avez pu imaginer dans l'excès !

Rentrage au motel pour dormir, car le lendemain, Universal nous attend !

mardi 21 juillet 2009

Deux derniers jours à NY...

Après notre folle soirée et nos rencontres avec les Danois et Nicole Sida la fille qu'on ne reverra jamais et dont voici un petit historique: blonde pas trop mal, en fait je l'ai bousculé sans faire exprès et assez violemment selon Val, sans m'excuser ensuite, et qui, selon Val toujours (il observait la scène) m'a fusillé du regard. Finalement, elle s'incruste à côté de nous quand je faisait un bras de fer avec un des danois, et tente de m'aider, mais me déconcentre plus qu'elle ne m'aide, puis la conversation s'engage. Elle me demande d'où on vient, et quand je lui dit qu'on est français, elle me dit que les français sont des cons, ce que l'on validera avec Val sans aucun soucis. Pendant que je parlais avec, Val s'amusait avec les danois, à se foutre de sa gueule en disant qu'elle avait l'air d'avoir des MST (remarque qu'elle entendra lol). Au final, en sortant, la meuf nous donnera son numéro, et on la reverra jamais !

Dodo donc, et levé tard vu l'état dans lequel nous nous sommes couchés...
On appelle donc "ma" petite Isa (Val avait "sa" Isa, et moi la mienne!) et on lui donne rendez-vous dans Central Park avec sa petite Mila, où on ira se poser sur l'herbe.
C'est d'ailleurs à ce moment que je croiserai Sophie la girafe et que j'immortaliserai devant le parc et les immeubles de NY en fond. Lors de cet épisode du parc, j'aurais d'ailleurs noté une once de fétichisme des pieds de Val (important pour la suite).

Après avoir raccompagné Isa à un taxi, on part faire quelques boutiques rapidement, avant de rentrer nous préparer pour aller photographier le coucher de soleil en haut de l'empire state building. Tous mes accessoires en main, on se dirige vers le meilleur bagel de NY qui se trouve pas très loin de l'ESB. L'homme d'ailleurs me rendra plus de monnaie que d'argent que je lui ai donné pour régler ma commande.

Une fois dans le monument le plus haut de NY, on est étonné car il n'y a pas de queue, et au final c'est parfait, même si on verra plus tard que la queue est stockée après avoir payer et "composté" nos billets, les fourbes !
Fouille des sacs, détecteurs de métaux (on sait jamais, on pourrais peut être tuer plein de gens en haut de l'immeuble... mais en bas c'est pas grave) et je me fais confisquer mon trépied car c'est soit disant pas autorisé !

Petite aparte, dans la queue, je taquine Val sur l'histoire du fétichisme des pieds, en lui sortant un "pour moi, les pieds c'est fait pour être dans les chaussures, rien de plus", et lui me sortira une réplique digne de film "et les bittes, pour être dans les chattes alors !!!" (expression copyright Val)

On arrive enfin au 86ème étage, où on fait quelques photos à travers les grilles (dont quelques unes sont dispo sur mon facebook). On se prend une crampe pour monter au dernier étage, car il faut soit disant repayer 15$... ce qui aurait amener notre visite a 35$ pour monter un immeuble... foutaises !

On part donc, un peu déçu, même si c'est pas très grave, et on se décide à faire un cinéma vers Time Square où on ira voir Harry Potter dans un cinéma comme il n'en existe pas en France, véritable reflet de la folie des grandeurs américaines. Pour Harry Potter, il y avait 6 salles différentes, toutes énormes, avec des séances toutes les 20 minutes !
Quant à la salle, j'en parle même pas, tellement le confort est bon, l'image grande et nette, et le son incroyable ! rien à voir avec les meilleurs cinéma français.

Dodo ensuite, pour notre dernière journée à NY.

Levé tard, pour récupérer depuis le début du séjour, entre la marche et les soirées...
On se décide à aller laver notre linge, et on dépose donc notre sac dans une laverie où pour 8$ on retrouvera notre linge lavé et plié 3h plus tard... SUPERBE !!!

L'après midi se termine, on aura été mangé un dernier burger joint (meilleur burger de NY), et on aura été acheter une demi bouteille de Goldslick et de Tanqueray (gin).

On commence à se la coller vers 8pm, et ca monte vite (surtout avec la Goldslick)...

Une fois tout ca terminé, on prend un taxi, direction la boite jet set de NY, le bungalow 8 !!!
On rentre sans problème, gratos (ce qui est rare quand même), et on va prendre un verre au bar quand un mec m'accoste et me dit "I love your music" et moi tout fier "thank you mate!" ...
Une fois nos verres servis, on se pose à une table, avant que 2 américaines viennent nous accoster pour nous parler, et me taxer une clope, que j'irai fumer avec l'une d'elle, Sarah.
Sarah est Texane, elle vit à Boston et déteste Bush "he's an asshole!" m'aura-t-elle dit. Elle programme de venir travailler à Paris pour l'Oréal, mais ne parle pas français du tout (au Texas, on apprend que l'anglais et l'espagnol). Un peu éméché, quand elle me dit qu'elle ne parle pas français, je lui apprends quelques mots, et la met en garde entre les différences de language entre le français de chez nous, et celui de Québec... Imaginez moi, bourré, en train d'expliquer ca en anglais, en donnant des exemples...

Je rentre dans la boite, après ma clope, et je vois Val, la tête posée sur une table. Sarah me dira "Is he ok ???", et retournera avec ses amis. Val était cuit.

Ceci dit, il se relève, et on va prendre encore quelques verres, en dansant, avant de partir sur un coup de tête pour Brooklyn ! (25$ de taxi pour imaginer un peu la distance)...

Une fois sur place, on cherche un bar cool rapidement, mais Val m'annonce qu'il est trop bourré, et donc on va manger une pizza vite fait dans un truc avant de reprendre le taxi pour rentrer, donc au final, un aller retour pour rien Brooklyn-Manhattan.

Couché 4h, pour se lever à 8h, avec une sacré gueule de bois pour aller prendre l'avion pour Miami, en taxi, qui ne nous aura couté que 50$ cette fois-ci (taxis jaunes rules!!!)

La suite de nos aventures dans l'avion et à Miami d'ici ce soir, car il est temps d'aller à la plage (je suis à Miami Beach... 3 jours après la fin de cette histoire)

jeudi 16 juillet 2009

Le temps passe vite a NY

Le séjour est déjà bientôt terminé à NY, alors que nous avons pas encore fait le quart de la ville... (en étant gentil)...

Pour résumer ces derniers jours, ça été la folie, et il est vrai que j'ai privilégié remplir mon carnet de voyage que le blog (le temps me manque).

Mea culpa, voici des infos fraiches !

Le soir suivant notre premières vraie journée à NY (lundi), on décide donc de se rendre dans un quartier "jeune" pour tripper un peu et rencontrer des locaux ou des gens qui se sont installés dans cette folle ville ...
Résultat des courses, les infos que j'ai trouvées sont obsolètes, et le quartier de Greenwich Village n'est pas vraiment le quartier jeune, mais plutôt le quartier gay, et on préfère donc ne pas s'aventurer dans les bars, même si il n'y aurait eu aucun souci, mais par simple précaution quant aux petites tapes sur le cul !
On se couche donc relativement tôt, même si épuisé par la marche de la journée !

Lendemain, levé à 9H30 (on progresse) Val a été acheter des trucs pour dejeuner... des céréales de toutes les couleurs, des genre de donuts sans trou, mais avec du sucre en plus à la place ! Bilan du petit déjeuner = 2000000 grammes de sucre ! HORRIBLE !
Enfin, c'est pas grave à côté d'un bon burgeeeeeeerrrrr.

Nous voilà parti dans NY, avec notre toute nouvelle expérience sur le fonctionnement des rues (qui est très intelligent et logique, même si on a pas l'habitude de dire ca des américains!)

On retourne à la statue de la liberté vers 11h30, et là horreur, encore plus de monde que la veille, on décide donc de venir à 9am le lendemain, et à aller visiter l'American Museum of Natural History à la place qui est le plus gros musée d'histoire naturel du monde (4 étages!).
Très sympa ceci dit, et en plus la dame à l'accueil nous a fait les tarifs étudiants (sans demander de carte)...
Petite parenthèse; il y avait une projection sur les beavers !

Reprise de notre séjour à NY, et quelques particularités de la vie new yorkaise me font dire que je ferai peut être bien d'y habiter:
- implication de la publicité forte dans la lutte contre le réchauffement climatique
- les américains sont extrêment polis et respectueux
- le blackberry est LE téléphone new yorkais!
- personne ne fume, ou quasiment pas (à 9$ le paquet de clope, c'est plus logique)

Pour clore cette journée, on a voulu remplacer l'expérience de la veille de Greenwich Village, par le quartier "jeune" bobo branché nommé East Village.
On se prend une bouteille de vin, qu'on boit comme des alcolos cachés dans un parc à l'abri des regards de la police, mais entouré de rats et de clochards...
Valentin aura d'ailleurs mis en place une théorie selon laquelle les écureuils qu'on voit toute la journée se transforment en rats la nuit !!!
Après cette bouteille, on cherche un des bars que j'avais repérer, sans jamais les trouver, et sans voir de bars branchés/cool et avec des gens, donc on rentre... encore une fois sans avoir trouvé ce que l'on désirait.

Le mardi fut différent, on avait rendez-vous avec une pote de Val à Brooklyn à 16h, donc on allait visiter le quartier fashion et matuvu de NY !
Le matin, chose promise, statue de la liberté à 9h30... Quelle déception quant à la grandeur de cette statue qui n'est au final pas si grande que ça.
Sur l'ile on découvrira l'équivalent de l'ice tea français mais en bien meilleur et sans sucre (en version DIET) : le Snapple !

Retour sur le continent, et avant de rejoindre Isa (la pote de Val), on va manger le meilleur burger de NY (sur la 57th street) qu'on dévore tellement il est bon, dans un cadre trop à l'ancienne et trop stylé ! Yeahhhh !

On rejoint donc la pote de Val à Bedford street, où on fait pleins de trucs comme :
- manger une glace à 1$
- boire une margarita assez corsée à 6$ et qu'on peut boire dans la rue (le boss est un ancien flic)... on en boira 3 dans la soirée (enfin 4 pour moi...)
- rencontrer un pote de Val par hasard, qui nous emènera à Central Park pour un concert philarmonique de l'orchestre de NY, puis retour a Brooklyn...
- commander une bière (5$) dans un bar, et pour chaque bière, avoir une pizza gratos !
- commander une bière (5$) dans un autre bar, et s'en faire offrir une à chaque fois
- rencontrer des danois qu'on aura trainer avec nous toute la soirée et avec qui on sera rentré tous bourrés en taxis !

Dodo, et avant, on se fixe un rendez-vous avec les danois le lendemain, qu'on arrivera pas à honorer à cause du métro...

dimanche 12 juillet 2009

Les premiers pas dans NY

Nous voilà donc américanisés...

Levés à 6h30 à cause du décalage, nous voilà partis sur Broadway en direction de Time Square, puis la statue de la liberté !

A peine partis, on se dit qu'on va aller prendre un jus dans un truc que Val avait déjà testé au Brésil. On traverse donc la rue, et à peine le pied posé sur le passage clouté, on se fait accoster par un black qui nous rap à la figure; sa prestation lui aura valu 1$ !
Une fois nos jus en main, la marche est engagée et durera 30min jusqu'à la fameuse place Time Square où on se pose et on admire l'étendu de la publicité...

Une fois cela fait, la décision d'achever Broadway est prise à l'unanimité, et on se remet donc en route, tout en visitant des magasins de fringues sur le chemin dont je vais vous parler juste après.
Les routes sont donc, comme tout le monde le sait, incroyablement longues, droites et bien organisées (chaque rue numérotée (genre 77th street, 15th street...) et chacune à leur tour en sens unique, ce qui permet de se dire que les rues paires vont dans tel sens, et les impaires dans l'autre).

Les magasins maintenant; hormis le fait que les levis sont à moins de 40$ (tous les modèles), contre 100€ en moyenne à Paris, il est aussi évident que la taille des magasins est à l'américaine, c'est à dire HUGE !!!
Pour pure preuve, un magasin UNIQLO (il y en a un seul à Paris), réparti sur 3 étages, avec 30m de largeur, et au moins 180m de longueur, avec 8m de hauteur et des escabots pour grimper prendre un tshirt en haut !
Incroyabllllleeeeeeee

Une fois arrivés au bout de Manhattan, pour prendre le ferry pour la statue de la liberté, on voit la queue et on décide de revenir demain matin, on va donc vers le métro, pour éviter de payer trop cher avec les taxis !

Petit tour au supermarché pour faire quelques courses, et on est surpris par la manière dont c'est rangé, les fruits et les légumes rangés par ordre alphabétique, astiqués toute la journée... sans compter tout les trucs qu'on trouve pas chez nous.

On est donc rentré à l'hotel, où on boit une beck's (oui, je bois une bière !) en attendant de repartir à un happy hour ! pour ENFIN commencer à se bourrer la gueule ! Yihaaaa

ps: on a enfin un numéro de mobile: 718-664-7443 !

Cheers !

samedi 11 juillet 2009

1ère journée...

Première étape de notre voyage; prendre l'avion...
Et cela ne fut pas une partie de plaisir !
Petit récapitulatif de nos dernières 24h

Vendredi soir, petite soirée avec tous nos amis sur les quais pour célébrer notre départ du samedi matin !
Du coup, on décide de ne pas dormir ou très peu, en étant alcoolisé en plus (rock'n'roll !!!).

Lendemain matin, on se lève tout les deux à l'heure, on se retrouve, toujours à l'heure.

Départ d'avion a 11h05, on arrive a l'aéroport à 9h40, et après avoir vu la queue de ouf pour le check in, on se décide a aller prendre un Mc Do pour se mettre dans l'ambiance...

A 10H10, on se dit que comme la queue ne diminue pas, on va peut être s'y mettre.... et on apprends 5 minutes après que le check in est fermé depuis 10H05, soit 5 minutes auparavant, 300 putains de secondes !!!

Fuck off !!! on doit donc aller changer nos billets... et quand le monsieur nous annonce "c'est 180€ en plus par tête pour changer de billet", je lui sors un "vous me faites attendre une journée dans votre aéroport, et en plus je devrais payer? c'est plus cher que l'hotel votre truc !!!"
Finalement, entretien avec sa boss, qui ne lache pas le morceau... et on paie donc 360€ pour une demi journée en plus à l'aéroport !

J'épargnerai aux quelques lecteurs la journée dans l'aéroport, ca pourrait les ennuyer, même si ca ne sera pas autant que nous...

Une fois dans l'avion, on dort, on dort et... on dort !

A 20min de l'arrivée à NY, on voit enfin un petit morceau du pays de la mal bouffe, de la crise financière, mais aussi où tout est possible !
Premières impressions :
des maisons identiques, alignées côte à côte... tous la même piscine, certainement le même clébard, si ce n'est pas le même mari...
Des taxis jaunes par centaines; impressionnant d'en voir autant !

On arrive a l'aéroport, toutes les formalités se déroulent (soit environ 30min / 45min), et nous voila aux USA !!!

On sort de l'aéroport, et on se dirige vers ces fameux taxis jaunes... et là, un vieux interpelle Val, je me rapproche donc pour voir ce qui se passe.
C'est un mec qui nous demande où on va, et quand il apprend que c'est à Manhattan, il nous dit qu'il nous emmène... comme des cons, on suit sans rien demander !
Il nous emmène dans le parking public (pour un taxi c'est louche déjà), et nous fait mettre les bagages dans une lincoln noire conduite par un chevelu...
Jusque là, on a toujours rien demandé, si c'est un taxi, une estimation du tarif ...

Du coup, on monte, et je balance un "are you a cab ? do you belong to any company of taxis" auquel j'aurais des réponses tordues et que je m'en contenterai....
Le mec sur tout le trajet nous baragouine des trucs du genre "là c'est le quartier des noirs... faut pas y aller" ou encore des "les taxis jaunes sont dangereux, c'est des indiens, et ils puent...en plus ils te regardent même pas dans les yeux..."

Enfin, arrivé à destination, le mec nous file un papier intitulé "official taxi-limo receipt" sur lequel est inscrit un prix de...... 191$ !!!
Je gueule (logique, ca fait cher du kilomètres... (24km))... et après 15min de négociation, il accepte 100$ (ce qui est déjà super méga cher, et bien TROP cher...mais bon)
Le comble, c'est que le mec me lache un "tips?" et comme un con, je lui lache 20$ de plus....

Bref, dans la vie, il y a les baisés et les baiseurs... pour le coup, j'ai adhéré au premier groupe !

Arrivée à l'hotel où on reste 7j, on récupère notre réservation
Dans la chambre, les toilettes et salle de bain sont sur le palier ... merde !
pour le prix, ca va tout de même (plein coeur de Manhattan, à 10m de Broadway et 200 de central park!)

Après une petite inspection, on repasse une chemise, et on sort, n'ayant même pas peur de l'effet du décalage horaire.
400m pluqs loin, la pluie débarque, et on se décide donc d'aller manger dans un restaurant mexicain à côté dont le niveau des filles à l'entrée doit en dire long sur la réputation du restaurant...
On commande 1L (ou 2 je sais pas vu la taille du pichet) de sangria, avec un plat chacun...
On dine tranquille, on termine, ou plutot JE termine le pichet de sangria, et on se décide à rentrer.
A la sortie du restaurant, on croise 2 chinois en train de marcher avec un sac poubelle sur le corps pour se protéger de la pluie.... AWSOME

Rituel new yorkais, l'appel du taxi... réussi !!
Le taxi jaune qu'on a hélé s'arrête donc et nous emmène chez nous à l'abri de la pluie.
D'ailleurs on remarquera la crainte des taxis, enfermés dans une coque en plexiglass avec un siège rembourré pour éviter les coups de couteau dans le dos, et avec un écran interactif à l'arrière !

Et nous voila donc chez nous, crevé, à 1.00am, heure locale...

A demain !